Je sors de la lecture de Toxic Data, ouvrage passionant de David Chavalarias, chercheur au CNRS, sur le rôle toxique que joue une grande partie des réseaux sociaux sur nos sociétés.
Il met en mots simples un sentiment de malaise que nous sommes, j’en suis sûr, un grand nombre à partager. Pour ma part, ce sentiment est un moteur depuis quelques années pour adopter une attitude de grande méfiance à l’égard des réseaux en question, et en particulier à l’égard de ceux dont les contenus présentés sont régis par un algorithme opaque cherchant à maximiser les interactions sur la plateforme (c’est à dire beaucoup d’entre-eux).
J’ai le sentiment que ma participation active aux réseaux dans le passé (toujours existante, mais moindre), ainsi que celle d’une grande partie de la société, ont sérieusement altéré la relation que j’entretiens avec mon entourage, notamment dans la façon dont les débats ont tendance à être, sans exception, hautement inflammables.
Mais David Chavalarias le dit mieux que moi :
Les effets vont bien au-delà de l’impact sur les personnes elles-mêmes :
Et l’auteur de lister toutes les applications qui structurent nos vies aujourd’hui, qu’elles soient professionnelles, relationnelles (jusqu’aux relations les plus intimes), relatives aux voyages, à la consommation d’images et de vidéos... C’est ce que l’auteur appelle l’intermédiation algorithmique.
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