Ciao, X !

Comme bien d’autres avant moi, je supprime mon compte Twitter / X (et succombe à la tentation d’en faire un post, désolé !).

Professionnellement, ce n’est pas anodin. Une dizaine d’années de partage de veille quotidienne, des milliers de tweets... X ne me donne pas directement du travail, mais il est fort possible que la façade que mon profil constitue y contribue un tout petit peu.

Moralement, c’est une évidence. Bien sûr, chacune et chacun choisira où mettre la limite de l’acceptable. En ce qui me concerne, elle est allègrement franchie : Elon Musk semble déterminé à faire de ce monde un endroit chaque jour un peu plus délétère. Faut-il attendre de savoir si tous ses efforts pour ramener Donald Trump à la Maison-Blanche vont payer pour décider de partir ?

Mentalement, c’est une nécessité. On ne se bat pas contre un algorithme conçu pour vous rendre accro. Peu importe les stratégies testées au fil des années, mon flux X est, loin de son objectif de veille technique, gangréné par des contenus violents, racistes ou débilitants, qui semblent dépeindre une société à feu et à sang. Une sorte de fin du monde en scroll vertical infini.

Alors, pour paraphraser : on se déconnecte et on se casse.

La suite, ça se passe où ?

Depuis presque deux ans, je partage ma veille sur mon profil Mastodon. Je ne vous en fait pas la pub, mais si ce post convainc ne serait-ce qu’une personne de m’y rejoindre, il n’aura pas été en vain.

Je relèverai un seul point : avec pourtant quatre fois moins d’abonnés sur Mastodon que sur X, j’y ai beaucoup, beaucoup plus d’interactions ! Face à X, qui ressemble de plus en plus à une foire d’empoigne remplie de vide, Mastodon est incroyablement rafraichissant.

Enfin, il y a ce bon vieux flux RSS. Personnellement, c’est grâce aux flux RSS de quelques dizaines de blogs ou sites spécialisés que je fais le principal de ma veille. Qu’est ce que c’est bien, de lire des contenus intelligents sur une plateforme qui n’est faite que pour ça... Comme lecteur, je recommande volontiers Feedly, à défaut d’en avoir testé d’autres.

Cette parenthèse Twitteresque de 13 années étant fermée, je vous dis à bientôt pour de nouveaux articles. Des vrais, cette fois-ci ;)